Le bon coin des assurances en France

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Assurance auto, quels intérêts de regrouper ses contrats d’assurance ?

En France, une assurance auto moto est obligatoire même pour un véhicule gardé au chaud dans un garage. Un ménage sur quatre possède plus de 3 véhicules, et d’autres biens à assurer. Pour les personnes qui doivent souscrire plusieurs contrats d’assurance, le regroupement de contrats auprès d’un seul assureur peut être une bonne solution pour faire des économies. Pour les possesseurs de plusieurs véhicules, l’assurance flotte est la meilleure solution. S’il faut ajouter d’autres produits d’assurance, regrouper les contrats peut être intéressant plutôt que de les souscrire individuellement. Nous verrons ensemble les avantages et les inconvénients de ces deux solutions.

Qu’est-ce que le regroupement de contrats d’assurance ?

Lorsqu’on a la chance de posséder des véhicules, des deux roues, une maison et bien d’autres bien encore, il faut penser à les couvrir. L’assurance est obligatoire pour certains biens, elle ne l’est pas pour d’autres. Mais l’assurance est toujours recommandée pour couvrir efficacement ses biens. Le regroupement de contrats d’assurance consiste à souscrire toutes les assurances auprès d’un même assureur. On peut donc choisir un seul assureur pour différents produits d’assurances : auto, moto, habitation, santé, etc. Beaucoup d’assureurs proposent actuellement des contrats adaptés à ces différents besoins. Certains contrats permettent même de mettre en commun des garanties pour les différents produits d’assurance. En assurance auto moto, les assureurs peuvent fournir une garantie protection corporelle pour les différents véhicules.

Théoriquement, cette solution assurantielle facilite la gestion des contrats et permet des économies à l’assuré. Mais dans la pratique, le regroupement de contrats peut présenter des inconvénients. Avant d’opter pour cette solution, il est judicieux de comparer les différentes offres auprès des comparateurs en ligne ou courtiers en assurance. Dans certains cas, un contrat individuel peut apporter la meilleure couverture malgré un tarif un peu plus élevé.

Quels sont les avantages et les inconvénients du regroupement des contrats d’assurance ?

Déjà, le regroupement des contrats d’assurance permet de bénéficier de tarifs avantageux. L’assuré ne dispose que d’un seul interlocuteur pour gérer ses contrats ou pour répondre à ses questions. Et enfin, les démarches sont plus simples et plus rapides pour la souscription et la mise en jeu des garanties.

Néanmoins, le regroupement des contrats d’assurance n’apporte pas forcément la qualité et les garanties recherchées. En effet, l’expertise d’un assureur peut ne pas être la même pour tous les produits d’assurance proposés. Un assureur spécialisé en assurance auto peut avoir moins d’expertise en assurance habitation. Regrouper son assurance auto et habitation chez ce même assureur ne permet pas de bénéficier une couverture adaptée à ses besoins et son profil.

Qu’est-ce qu’une assurance auto flotte ?

Une assurance flotte permet de réunir dans un seul contrat la couverture de plusieurs véhicules (voitures et motos). Initialement, l’assurance flotte était réservée aux professionnels pour leur parc de véhicule. Aujourd’hui, ce type de contrat est accessible aux particuliers. Ces derniers peuvent assurer tous leurs véhicules avec un seul contrat. Toutefois, l’étendue de la couverture d’une assurance flotte est donc assez limitée en ce qui concerne la nature des garanties. En effet, l’assurance flotte ne concerne que les voitures et les deux roues. A l’inverse, le regroupement de contrats d’assurance peut s’étendre à la couverture de tous les biens et de personne.

Mais tous les assureurs ne proposent pas l’assurance flotte aux particuliers. La première raison est que l’usage diffère d’un véhicule à l’autre, ce qui signifie que le risque à couvrir sera différent. Un ménage possède par exemple un monospace, une sportive, un camping-car et une moto. L’assuré se déplace quotidiennement à moto pour se rendre au travail et ne conduit la voiture sportive que le weekend. Son conjoint conduit le monospace pour emmener les enfants à l’école et faire les courses. Quant au camping-car, il ne sort que pendant les périodes de vacances. La deuxième raison est que l’usage des véhicules peut prévoir plusieurs conducteurs, conducteur principal et conducteur secondaire. Définir la responsabilité de chacun des conducteurs peut être complexe lorsque l’assurance a été souscrite par un seul assuré.

Quelles sont les particularités d’une assurance flotte ?

On trouve sur le web des compagnies d’assurance spécialisées en assurance flotte. L’assurance flotte simplifie considérablement la gestion du contrat. Il n’y a qu’un seul contrat et les garanties souscrites s’appliquent à tous les véhicules couverts. L’assurance flotte permet également de réaliser des économies. Mais l’assurance flotte a également ses inconvénients, dont l’impossibilité de faire évoluer le bonus-malus.

Trouver une assurance taxi avec une couverture plus complète

Taxi et VTC (Véhicule de Transport avec Chauffeur) sont deux activités de transport de personnes à titre onéreux qui devront être couverts par la même assurance professionnelle : une assurance taxi VTC. Contrairement à un VTC, le taxi est autorisé à être hélé par un client dans la rue. Le chauffeur de taxi peut prendre en charge immédiatement les clients sur la voie publique.

Les conditions requises à l’activité de chauffeur de taxi

Pour devenir chauffeur de taxi, le conducteur doit remplir certaines conditions spécifiques à cette activité :

  • Titulaire du permis B
  • Visite médicale d’aptitude physique par un médecin agréé
  •  Casier judiciaire sans condamnation pour des infractions routières qualifiées de délits (conduite en état d’ivresse, conduite sous l’emprise de stupéfiants, délit de fuite, conduite sans permis ou sans assurance…)
  • Réussite à l’examen du certificat de capacité professionnelle pour obtenir la carte professionnelle de chauffeur de taxi. L’arrêté du 28 juin 2018 apporte les directives sur les nouvelles cartes professionnelles de chauffeur de taxi.
  • Licence de taxi ou Autorisation de stationnement (ADS)
  • Souscription d’une assurance taxi VTC (responsabilité civile circulation et responsabilité civile professionnelle exploitation)

Les spécificités d’une assurance taxi

L’assurance taxi est une couverture dédiée à un véhicule utilisé dans le cadre de l’exercice d’une activité professionnelle. Elle est donc bien distincte de l’assurance auto courante et propose en plus une responsabilité civile professionnelle. Celle-ci couvre les dommages causés aux clients ou subis par le professionnel dans le cadre de son activité. Il peut s’agir de dommages corporels (blessures), de dommages matériels (dégradations involontaires d’un bagage) ou de dommages immatériels (erreur de parcours).

Toutefois, la garantie de responsabilité civile pour une assurance taxi ne concerne que les couvertures des dommages causés au tiers et les couvertures subies par les clients. Les dommages matériels, corporels et immatériels subis par le chauffeur de taxi. Il est donc nécessaire d’adapter les garanties de son assurance taxi en fonction de ses besoins. Un contrat tous risques est plus protecteur pour le conducteur de taxi et pour le véhicule. Mais une assurance tous risques reste souvent chère alors qu’une assurance taxi de base offre moins de couvertures pour garantir la pérennité de l’activité après un sinistre. Une assurance taxi tous risques permet au chauffeur de taxi d’être mieux protégé en cas d’accident et de protéger son outil de travail à tout moment.

La responsabilité civile professionnelle exploitation

Selon l’article L3120-4 du Code des transports, les prestataires de transport routier de personnes à titre onéreux avec des véhicules de moins de dix places (taxi ou VTC) et les personnes qui les mettent en relation avec des clients doivent souscrire un contrat d’assurance couvrant leur responsabilité civile professionnelle. Ces dispositions s’appliquent à tous les détenteurs d’une carte professionnelle de taxi : le titulaire d’une licence, le locataire d’une licence ou le salarié d’une entreprise de taxi. Pour le chauffeur de taxi qui travaille pour le compte d’une société de taxi, c’est son employeur qui devra souscrire une assurance.

Des garanties complémentaires pour répondre aux besoins spécifiques des taxis

Entre une assurance au tiers ou tous risques, il existe un contrat intermédiaire avec des garanties choisies à la carte ou adaptées aux besoins spécifiques de l’activité de taxis. Les garanties complémentaires peuvent varier d’un assureur à l’autre. Dans tous les cas, ces garanties complémentaires aident le chauffeur taxi à faire face plus facilement aux conséquences d’un sinistre.

L’assurance taxi avec des garanties complémentaires peut étendre la couverture sur :

  • Les dommages corporels subis par le chauffeur de taxi
  • Les aménagements spécifiques du véhicule (horodateurs, compteur et lumineux)
  • La détérioration ou la perte de biens matériels des clients à l’intérieur et à l’extérieur du véhicule
  • La perte d’exploitation en cas d’immobilisation du véhicule
  • Le dépannage du taxi et l’assistance 0km
  • Le service de rapatriement des clients
  • Le remboursement d’un stage de récupération de points

Quelles sanctions en cas de défaut d’assurance du taxi ?

En cas de défaut d’assurance, le conducteur d’un véhicule de transport de personnes à titre onéreux encourt une sanction administrative et un retrait temporaire ou définitif de sa carte professionnelle. En cas de sinistre, le défaut d’assurance entraine l’annulation des indemnisations que pourraient bénéficier le chauffeur de taxi dans les termes de son contrat.

Comment soigner son profil en assurance auto pour un conducteur à risque ?

Au moment de la souscription d’une assurance auto, le futur assuré est tenu de communiquer différentes informations à la compagnie d’assurance. Ces informations sont utilisées pour déterminer le risque à couvrir et calculer la prime annuelle. Si le risque est trop élevé, l’assureur peut refuser la demande de souscription. Pour un contrat en cours, le risque aggravé peut entrainer la résiliation du contrat. Trouver une assurance est primordial si on n’évoque que le caractère obligatoire de l’assurance auto.

Risque aggravé en auto : comment est-il déterminé ?

Les compagnies d’assurances ne sont pas obligées d’accepter toutes les demandes de souscription d’assurance auto. Elles sélectionnent même les profils des conducteurs afin de ne couvrir que les « bons » conducteurs. Lors de l’établissement du devis assurance auto, les compagnies d’assurance évaluent le risque selon le profil et l’antécédent du conducteur en tant qu’assuré. Un risque trop élevé aboutit généralement à un refus d’assurance, ou dans le meilleur des cas à une surprime.

Pour mesurer le niveau de risque que représente chaque automobiliste, les compagnies d’assurance s’appuient sur des critères concernant le véhicule motorisé (modèle, utilisation, âge…) et le futur assuré (âge, situation familiale, permis de conduire, antécédent d’assurance…). D’ailleurs, les antécédents du conducteur en tant qu’assuré figurent dans le relevé d’information (RI). Les assureurs consultent systématiquement ce document pendant l’étude des différents dossiers de souscription.

Comment savoir si on est un profil à risques aux yeux des assureurs ?

Au moment de souscrire une assurance auto, les futurs assurés sont tenus de remplir un formulaire. Les assureurs déterminent le profil du souscripteur en fonction des réponses dans le questionnaire.

Un conducteur est qualifié de « profil à risques » en cas de :

  • Non-paiement des cotisations
  • Malus trop important
  • Infractions au Code de la route (conduite en état d’ivresse, conduite sous l’emprise de stupéfiants, délit de fuite, excès de vitesse)
  • Succession de sinistres ou sinistres trop fréquents
  • Fausse déclaration lors de la souscription ou d’un sinistre
  • Annulation, suspension et retrait de permis de conduire

Quelles sont les conséquences d’un conducteur à risques pour l’assurance auto ?

Pour le nouveau souscripteur, le profil à risques constitue une raison pour refuser la demande d’assurance. Certains assureurs acceptent les profils à risques, mais la souscription est souvent accompagnée d’une surprime pendant un certain temps. Le conducteur doit rester prudent et vigilant au volant pour éviter autant que possible les risques de sinistres. En cas d’accident responsable, une hausse de la prime de l’année suivante : prime multipliée par 1,25 et un malus de 25%.

L’aggravation des risques pendant l’exécution du contrat peut amener la compagnie d’assurance à résilier le contrat à tout moment ou 2 mois avant la date de l’échéance. L’assureur est en droit de résilier légalement un contrat d’assurance selon les articles L113-4 et L.113-12 du Code des assurances.

Comment éviter d’être qualifié de profil à risque ou au pire de conducteur résilié ?

Pour éviter de devenir un profil à risque et au final un conducteur résilié, il est conseillé de réduire le nombre de sinistres déclarés à sa compagnie d’assurance. La déclaration de plusieurs sinistres conduit à terme à la résiliation de l’assurance. Il est parfois judicieux de régler les sinistres à l’amiable au lieu de faire jouer son assurance.

Comment retrouver une assurance auto pour un conducteur à risques ?

La souscription d’une assurance auto est obligatoire. Si les bons conducteurs bénéficient généralement d’un bonus de la part de leur assureur, tout n’est pas perdu pour un conducteur à risques. En effet, des assureurs spécialisés proposent de couvrir les profils à risque. Ces assureurs proposent des formules adaptées aux profils à risque. Le conducteur à risques bénéficie de garanties spécifiques avec un stage de sensibilisation à la sécurité routière ou de récupération de points. En adoptant un bon comportement au volant, l’assuré pourra devenir à nouveau un profil standard.

Pour faciliter la recherche de ces formules adaptées à ce type de profil, il convient d’adresser à un courtier en assurance. Celui-ci se charge de trouver l’assurance la mieux adaptée à la situation du souscripteur, ainsi que la souscription et la gestion du contrat. Le conducteur peut toujours chercher un contrat d’assurance auto par ses propres moyens, ce qui n’est pas facile. En cas de plusieurs refus, le conducteur peut saisir le Bureau central de tarification (BCT). Cet organisme peut obliger la compagnie d’assurance choisie par le conducteur à le couvrir au moins au titre de l’assurance au tiers.

L’intérêt de choisir une assurance auto en ligne

Souscrire une assurance auto pour sa voiture est obligatoire. Pour autant, la recherche de la meilleure assurance auto n’est pas une tâche facile compte tenu de la multiplicité des offres. Le but est de trouver une assurance auto adaptée tout en réalisant le maximum d’économie. Internet facilite la souscription avec les assureurs en ligne. Une plateforme d’assurance 100 % digitale présente quelques avantages non négligeables.

 

Choisir son assurance auto en ligne

Une assurance en ligne facilite considérablement le choix des garanties et la souscription. Nul besoin de passer dans une agence pour trouver les offres qui correspondent au mieux à ses besoins. Tout se fait en quelques clics, et ce depuis la demande de devis jusqu’à la déclaration de sinistre en vue d’une indemnisation. Le choix est à portée de clic, du moment qu’on connait ce dont on a réellement besoin en termes de couverture automobile. Une assurance en ligne est d’autant plus avantageuse sur le choix du type d’offre et de couverture.

La demande devis est assez explicite même si la lecture des conditions générales de vente et principalement les clauses du contrat est primordiale. La meilleure façon de trouver une offre adaptée à l’usage de la voiture et ses attentes en matière de couverture est de faire une simulation. Celle-ci est spécifique aux offres d’assurance auto en ligne, et c’est incontestablement son principal atout.

 

Le simulateur d’assurance en ligne

La simulation de souscription en ligne permet donc d’obtenir un devis dans l’instant. La demande est gratuite et n’engage en rien l’automobiliste jusqu’à la signature du contrat. Les informations doivent être plus précises pour que l’assureur puisse calculer la prime d’assurance en fonction du niveau de risque. Ce dernier varie en fonction de plusieurs paramètres : la fréquence des déplacements, l’usage et le type du véhicule, le profil du conducteur… Si le devis convient à un automobiliste, en termes de couverture et de tarif, il ne lui reste plus qu’à souscrire ! La souscription en ligne est facile, rapide et sans surprise. Il suffit pour cela d’envoyer une copie de sa carte grise et de son permis de conduire, la souscription se fait en quelques clics.

 

Réaliser des économies grâce à un contrat bien adapté

Il faut savoir que les offres d’assurance auto proposées par les assureurs 100 % en ligne sont moins chères. Elles le sont par rapport à celles proposées par les assureurs traditionnels grâce à un faible coût de fonctionnement. En effet, les assurances digitales fonctionnent ans agences, donc avec moins de personnel. De plus, les frais de gestion sont amoindris, sans frais de commission ni de véritable coût de fonctionnement. Et logiquement, l’absence de ces frais se répercute sur les tarifs des offres. Les prix sont par ailleurs calculés au plus juste du moment que les informations renseignées lors de la demande de devis sont exactes.

A noter que la fausse déclaration est un acte sanctionné pénalement selon les dispositifs du Code des assurances. Un autre atout d’une assurance auto en ligne en termes d’économie est la disponibilité de nombreuses offres promotionnelles. Il est aussi possible de choisir une formule à la carte dite « personnalisée » pour éviter la souscription de garanties superflue.

 

Contacter à tout moment son assureur en ligne au besoin

Une assurance auto en ligne dispose d’un espace client très réactif. Le but est d’accompagner les assurés dans les démarches et de répondre à leurs attentes durant la durée du contrat. Les conseillers sont donc joignables par téléphone ou via les réseaux sociaux. Les assurés peuvent consulter leurs contrats au besoin sans se déplacer. C’est le cas pour demander des modifications, déclarer des sinistres, transmettre des documents…

Assurance auto, seniors et conduite : Y-a-t-il un risque ?

Depuis toujours, les seniors au volant engendrent de nombreuses polémiques. Mais sont-ils vraiment des conducteurs à risque ou devient-on plus prudent avec l’âge ? Quoi qu’il en soit les seniors ne sont pas interdits de contrats assurance auto. Beaucoup de personnes se demandent s’il est judicieux d’adapter l’assurance automobile au besoin des seniors. On parle donc d’une assurance auto senior ! Mais ne serait-il pas plus judicieux d’imposer au senior des stages de conduite ou des examens médicaux. Tout le monde a son mot à dire lorsqu’il s’agit de senior au volant. Il faut toutefois reconnaître que les seniors sont moins impliqués dans les accidents mortels sur la route. Il s’agit plutôt d’accrochage en ville compte tenu de leur plus grande prudence sur la route que les autres automobilistes. Comparer aux jeunes conducteurs et autres conducteurs inexpérimentés, les seniors ne sont pas vraiment des conducteurs à risques.

 

Les seniors représentent-ils vraiment un risque au volant ?

La voiture est un moyen de locomotion indispensable. Nombreux seniors conduisent une voiture au quotidien, que ce soit en ville ou dans les zones rurales. La voiture permet aux personnes âgées de garder leur autonomie dans tout ce qu’elles entreprennent dans leur quotidien. Pour autant, les seniors au volant sont mal perçus par les autres usagers de la route. L’avancée de l’âge engendre des changements physiologiques qui ont une incidence sur la conduite. En effet, la vue, le champ visuel et le réflexe peuvent diminuer avec l’âge. Cela représente un handicap majeur pour se mettre au volant avec une meilleure évaluation des dangers et de la vitesse. Les risques sont d’autant plus importants par temps de pluie ou de brouillard.

La diminution de l’ouïe et du réflexe est importante au-delà de 75 ans. Cependant, beaucoup de septuagénaires conduisent régulièrement. Mais contrairement à ce qu’on peut penser compte tenu de leur handicap, les seniors roulent plus prudemment. Certains conduisent en dehors des heures de pointe, d’autres privilégient les déplacements en périphérique. Ils sont souvent accompagnés lorsqu’ils sont contraints de rouler en ville. Mais il faut croire que beaucoup d’assureurs ont toujours une certaine appréhension à l’égard des automobilistes de plus de 65 ans. Ils sont considérés à risques au même titre que les jeunes conducteurs. Toutefois, des formules d’assurance auto ont été adaptées pour les seniors sachant qu’aucune ne les interdit de conduire.

 

La législation concernant la conduite pour les seniors

Aucune loi ne porte sur les incapacités ou l’âge limite des seniors pour prendre le volant. On parle souvent d’abandon de la conduite à partir de 75 ans, l’imposition d’un examen médical dès 60 ans, la révision du Code de la route tous les 2 ans à partir de 65 ans ou encore la création d’un permis à point spécial. Mais aucun de ces dispositifs n’a fait réellement l’objet d’une véritable réflexion. Quelques associations ont pris l’initiative d’organiser des stages pour remettre à niveau les seniors, en termes de :

  • Connaissance du code
  • Pratique de la conduite
  • Reprise de confiance sur la route…

Quoi qu’il en soit, les seniors sont moins impliqués dans de graves accidents de la route. Le débat sur leur aptitude à prendre le volant reste toujours ouvert.

Assurance auto : Une bonne progression du marché automobile français en 2018

 

Depuis janvier 2018, le marché de véhicules neufs compte environ 2,17 millions d’unités vendues en France contre 2,11 millions en 2017. C’est une hausse plutôt timide (+3 %), mais elle confirme l’attachement des Français à leur propre voiture malgré l’apparition des alternatives de déplacement plus propres.Malgré une légère baisse en décembre, le marché français de l’automobile affiche une santé exceptionnelle sur l’ensemble de l’année. C’est une bonne année surtout pour le groupe français PSA en signant un record historique de 13,4 % de hausse. Augmentation de l’immatriculation signifie également hausse de la souscription d’une assurance auto. Et beaucoup d’automobilistes ont choisi une assurance auto tous risques pour leurs véhicules neufs. Cette formule est la plus chère, mais son choix est largement justifié compte tenu de l’importance de l’investissement.

 

Un marché en hausse de 3 % sur l’ensemble de l’année

Le marché de voitures neuves connait une progression de 3 % en 2018. Le résultat est par ailleurs mitigé pour les constructeurs. Sur l’ensemble de l’année même si une baisse a été constatée sur le dernier mois. L’ensemble des constructeurs accusait une baisse de 14,5 % en décembre.

Si les constructeurs français affichaient de bons résultats, les marques étrangères pataugent. Beaucoup ont enregistré un recul de leurs ventes. Le groupe PSA a connu une année impressionnante avec 698 985 immatriculations, une vente en hausse de 13,4 %. Et une nouvelle fois encore, la marque DS est à l’origine de cette croissance. Peugeot et Citroën enregistraient une augmentation de ventes de 6,2 %. La progression est moins importante chez Renault avec seulement 2,5 % pour 547 704 véhicules. Dacia est à l’honneur avec plus de 140 000 modèles vendus, soit une hausse de 19,1 %.

 

Une moins bonne année pour les constructeurs étrangers

Sur l’ensemble de l’année, les constructeurs étrangers enregistraient une baisse de près de 3,4 % en 2018. Si Volkswagen, Ford et BMW ont enregistré un léger recul, Nissan et Daimler connaissent une grosse chute de leur vente en France avec respectivement -17,6 % et -3,8 %. Toyota, Hyundai et Volvo ont réussi à se distinguer du lot. La hausse est de 13,1 % pour Volvo, un succès qui s’explique notamment par le lancement de la XC40. Le petit SUV compact du constructeur suédois apporte de grandes innovations avec un design expressif. C’est ce qui lui a valu le titre de « voiture de l’année 2018 ».

 

Une hausse de l’assurance tous risques

Du côté de l’assurance auto, la bonne santé du marché de voitures neuves apporte un nouveau souffle au secteur. Le nombre de contrats d’assurance tous risques a augmenté en conséquence malgré la hausse des primes constatée depuis 2016. Selon les assureurs, plusieurs facteurs expliquent cette augmentation année après année. Une assurance auto tous risques est plus adaptée à un véhicule neuf du moins pendant les cinq premières années. L’assuré peut ensuite adapter son contrat en fonction de l’utilisation du véhicule. En aucun cas, une assurance au tiers n’est pas recommandée dans la mesure où la garantie n’est pas suffisante.

Tout savoir sur la garantie « conducteur » d’une assurance auto 

En assurance auto, la garantie au tiers est le minimum légal obligatoire pour circuler sur la route. Mais d’autres garanties sont pertinentes du fait qu’elles protègent au mieux l’assuré et son véhicule en cas d’accident. C’est le cas de la garantie « conducteur » ou garantie personnelle du conducteur qui couvre les dommages corporels subis par l’intéressé. La souscription d’une garantie conducteur tient tout son intérêt en cas d’accident responsable ou de défaut d’identification du tiers responsable du sinistre. Cette garantie peut faire l’objet d’une souscription optionnelle si l’assuré n’est pas couvert par une assurance auto tous risques.

 

Le niveau de couverture

On distingue généralement deux types de garanties personnelles du conducteur. L’une porte sur la couverture de l’assuré lui-même, qu’il soit au volant de sa propre voiture ou d’un tout autre véhicule. L’autre concerne l’assuré et  son véhicule, c’est-à-dire la garantie n’aura effet que si l’assuré conduit son propre véhicule. Cette assurance auto couvre également toutes les personnes qui sont autorisées à conduire la voiture de l’assuré. Le niveau de couverture d’une garantie conducteur porte sur :

  • Les frais d’hospitalisation
  • Les frais médicaux
  • Le préjudice moral subi, aussi appelé « pretium doloris »

Selon le contrat, cette garantie peut aussi compenser la diminution ou la perte des revenus en cas d’arrêt de la vie active.

 

Les indemnisations

Deux formes d’indemnisation peuvent être proposées selon les conditions du contrat. A noter que la compagnie d’assurance peut appliquer des franchises ou imposer des plafonds de couverture.

  • L’indemnisation forfaitaire se traduit par le versement d’indemnités fixes en cas de blessures, d’invalidité permanente ou encore de décès.
  • L’indemnisation indemnitaire offre une plus large dans la mesure où elle prend en compte tous les préjudices subis.

Il convient donc d’être attentif sur les conditions générales et particulières d’un contrat assurance auto avec une garantie conducteur. Cela permet d’éviter les mauvaises surprises lorsqu’on attend beaucoup de son assurance pour réparer les préjudices subis suite à un accident.

 

Les exclusions de garantie

La garantie « conducteur » répond aux exclusions communes à tous les contrats d’assurance auto. En cas de sinistre, l’exclusion est envisageable à la suite d’une faute personnelle imputable à l’assuré. On entend par cela un comportement irresponsable de l’assuré au volant :

  • Conduite dangereuse du fait d’un excès de vitesse
  • Conduite en état d’ivresse
  • Conduite sous l’emprise de drogue ou de stupéfiants non prescrits médicalement
  • Conduite sans permis

A noter aussi que l’assureur est en droit de réduire les montants d’indemnisation jusqu’à la moitié si le conducteur ne portait pas de ceinture de sécurité au moment de l’accident.

 

Les franchises

Dans la garantie « conducteur », la franchise concerne l’incapacité de l’assuré suite au préjudice subi. Selon la FFSA, la garantie du conducteur peut prévoir une franchise en jours d’incapacité temporaire ou en pourcentage d’incapacité permanente.

  • Incapacité temporaire : Une franchise relative de dix jours ne sera pas indemnisée.
  • Incapacité permanente : l’indemnisation intervient généralement à partir d’un seuil d’incapacité fixé autour de 10 %. Une franchise relative de 5 % d’incapacité permanente ne sera donc pas prise en charge par l’assureur.

Assurance auto connectée face aux nouvelles voitures, toujours plus connectées et plus autonomes

 

Les offres d’une assurance auto connectée peinent à décoller en France. Le développement d’une assurance auto connectée a nécessité la mise en place d’un modèle économique précis et basé sur l’individualisation des primes, l’investissement technologique et la collecte des données personnelles. Depuis 2015, les compagnies d’assurance se sont lancés dans le développement de l’assurance comportementale à l’exemple du « pay as you drive ».

De son côté, l’assurance voiture autonome commence à prendre de l’ampleur depuis 2016. Quelques assureurs comme Allianz proposent une réduction des primes d’assurance auto pour les véhicules semi-autonomes. Les assureurs valident 3 technologies visant à réduire les risques d’accident pour réduire les primes des véhicules semi-autonomes :

  • Le système de freinage d’urgence autonome
  • Le dispositif de stationnement automatique
  • Le régulateur de vitesse adaptatif

 

Individualisation des risques et assurance comportementale

La problématique d’une assurance auto connectée est le conditionnement de l’offre sur l’individualisation plutôt que sur la mutualisation. En effet, l’exploitation des données collectées tend à individualiser les risques et personnaliser les primes. Chaque automobiliste n’est plus assuré dans la même condition. Les assureurs n’appliquent plus la mutualisation des risques. Cela se traduit généralement par une belle économie pour les bons conducteurs et des primes conséquentes pour les « profils à risque ».

Les offres d’Allianz Conduite connectée, YouDrive de Direct Assurance et Road coach d’Amaguiz représentent environ 0,1 % des 30 millions de véhicules de particuliers en France. Société Général Insurance s’est lancé aussi dans l’assurance comportementale début 2018 avec son offre Carapass. Mais il faut reconnaître que les compagnies n’arrivent pas à y trouver leur compte à cause du manque d’encadrement législatif, de la méfiance des clients, des frais supplémentaires… En effet, les assurés doivent prévoir le paiement du boîtier connecté, environ 15 à 20 euros par contrat. De plus, la concurrence oblige les assureurs à baisser les primes malgré un marché faisant face aux nouvelles voitures, toujours plus connectées et plus autonomes.

 

Baisse des primes pour la conduite semi-autonome

L’erreur humaine est à l’origine de 90 % des accidents de la route. La conduite semi-autonome réduit la prime d’une assurance auto. L’offre d’assurance voiture autonome est basée actuellement sur l’utilisation de technologies connues pour réduire significativement les risques d’accident. Ces technologies embarquées permettent d’adapter le comportement du véhicule et de son conducteur.

  • Le système de freinage d’urgence autonome intervient à la place du conducteur pour éviter une collision.
  • Le dispositif de stationnement automatique permet la gestion de la direction, de l’accélération et du freinage.
  • Le régulateur de vitesse adaptatif offre une fonction automatisée de freinage.

La conduite semi-autonome exclut par ailleurs les radars à ultrasons et les caméras de recul. Ce sont plus précisément des dispositifs d’aide à la conduite.

 

Des garanties renforcées et plus adaptées aux voitures autonomes

Le renforcement de certaines garanties est appliqué pour le vol par exemple, pour face au piratage du système informatique embarqué. A cet effet, l’assuré est remboursé même en l’absence de trace d’effraction. Il en est de même pour l’assistance juridique qui intervient en cas de :

  • Piratage des données du véhicule
  • Défaillance du système de guidage électronique
  • Cyber-risque automobile

Assurance auto : Obligation, comparateur d’assurance et primes

 

Tous les automobilistes sont tenus de souscrire une assurance auto pour leurs véhicules. Cette obligation d’assurance est précisée dans l’article L.211-1 du Code des assurances. Toute personne physique ou morale autre que l’État utilisant un véhicule terrestre à moteur et des remorques devra souscrire une assurance garantissant sa responsabilité civile. Celle-ci peut être engagée suite aux dommages subis par des tiers résultant d’atteintes aux personnes ou aux biens. En assurance auto donc, seule la responsabilité civile est obligatoire selon les dispositions du Code des assurances et du Code de la route.

 

Responsabilité civile, la garantie minimum obligatoire

La responsabilité civile est la garantie minimum que l’automobiliste doit souscrire. Cette garantie couvre les dommages matériels et corporels causés à des tiers sans tenir compte des responsabilités des conducteurs des véhicules impliqués dans l’accident. Cette assurance obligatoire est la formule la moins chère. L’établissement de sa tarification est basé sur les déclarations faites par l’assuré lors de la souscription. Ces déclarations permettent aux compagnies d’assurance de définir le niveau de risque à couvrir.

En plus de la garantie obligatoire, des garanties complémentaires sont aussi accessibles au souscripteur. Il est possible d’en souscrire dès le début ou en cours de contrat en fonction de ses besoins, de l’utilisation et du risque auxquels s’expose le véhicule. Certaines garanties complémentaires se révèlent très intéressantes : vol, incendie, bris de glace, garantie conducteur, assistance… Certes, la prime d’assurance sera beaucoup plus élevée, mais l’assuré bénéficie d’une couverture optimale en cas d’accident de la route et autres sinistres.

 

Economiser sur ses primes avec les comparateurs d’assurance

Le coût d’une assurance auto devient parfois un frein pour les automobilistes afin de respecter leurs contrats. C’est surtout le cas suite à un changement de situation personnelle ou professionnelle ayant un impact sur les revenus de l’assuré. Pour se défaire de cette situation, il convient de comparer son assurance automobile. En juillet 2012, une étude réalisée par IPSOS avait montré une économie moyenne de 229 euros par an avec un comparateur en ligne d’assurance. La majorité des automobilistes connaissent l’existence des comparateurs en ligne d’assurance. Toutefois, seule la moitié les utilise pour chercher un contrat d’assurance auto et bénéficier d’un meilleur coût.

Les automobilistes âgés de 25 à 49 ans sont les plus nombreux à utiliser le comparateur d’assurance (59,7 %). Les jeunes de moins de 25 ans représentent 26,8 % de ces utilisateurs, tandis que les seniors âgés plus de 50 ans ne représentent que 13,6 %. Cette économie réalisée à garanties équivalentes est toujours conservée actuellement. La concurrence contraint les assureurs à revoir régulièrement leurs offres avant le comparateur d’assurance. En moyenne, un automobiliste économise actuellement jusqu’à 42 % par an. L’étude IPSOS montre aussi que la résiliation par l’assuré représente 1 % du contrat chaque année. La résiliation par l’assureur représente 10,7 %.

Les causes de la résiliation

De nombreuses raisons peuvent amener les compagnies d’assurance à rompre le contrat. Habituellement, les assureurs résilient les contrats d’assurance de leurs clients pour :

  • Non-paiement des primes
  • Fausse déclaration
  • Sinistralité élevée
  • Aggravation des risques

Les assurés résilient principalement leurs contrats pour trouver une meilleure offre ou suite au renouvellement des véhicules.

Assurance auto en ligne, démarches faciles depuis la demande de devis à la souscription

 

Pour les automobilistes à la recherche du meilleur service d’une assurance auto pour leur propre protection et de celle de leur bien, une assurance en ligne constitue un choix intéressant. Elle se présente comme la meilleure alternative à l’assurance classique en étant plus facile et plus rapide à souscrire. Assurer sa voiture est obligatoire, du moins en assurance responsabilité décennale pour couvrir les tiers en cas d’accident. Pour souscrire une assurance auto en ligne, il suffit de transmettre certaines informations obligatoires :

  • Sur le conducteur (sexe, âge, type de permis, ancienneté d’assurance, bonus-malus …)
  • Sur la voiture à assurer (modèle, cylindrée, puissance, usage …)

Ces informations sont demandées dès la soumission de devis en ligne. Il est donc nécessaire de renseigner des informations exactes pour éviter un devis erroné. Toutes les démarches sont réalisées en ligne, depuis l’établissement de devis à la souscription.

 

La prime et les garanties d’une assurance auto en ligne

Le montant de la prime d’assurance auto varie en fonction des garanties et franchises choisies. On distingue deux types de garanties en assurance auto :

  • La garantie essentielle
  • Les garanties complémentaires

Selon l’Article L211-1 du Code des assurances, la responsabilité civile est la principale garantie obligatoire. Comme son nom l’indique, les garanties complémentaires sont des garanties facultatives dont la souscription dépend principalement des besoins de l’assuré en termes de couverture.

 

L’importance des garanties complémentaires

La portée de la garantie essentielle, aussi appelée « assurance au tiers », est limitée à la couverture des dommages causés aux tiers, en cas de dommages matériels et/ou corporels. Il devient donc indispensable de souscrire à des garanties complémentaires pour couvrir le conducteur et sa voiture en cas de dommages. La pertinence de chacune des garanties complémentaires varie en fonction des besoins de l’assuré : dommages tous accidents, dommages collision, bris de glace, vol, incendie, vandalisme, catastrophes naturelles et technologiques. L’assuré lui-même peut être couvert en cas de dommages corporels grâce à la « garantie conducteur ».

 

La franchise en assurance auto

Une assurance auto prévoit une franchise en cas de sinistre. Le montant de la franchise correspond à la part non remboursée par l’assurance. Avec une franchise relative, aucun remboursement ne sera effectué lorsque le montant des réparations est inférieur au montant défini par la franchise. Avec une franchise absolue, le remboursement est plafonné. Lorsque le coût des réparations dépasse le seuil prédéfini dans le contrat, la voiture est considérée comme non réparable.

La franchise influence le cout de l’assurance auto, mais d’autres éléments sont également à considérer. C’est notamment le cas du bonus/malus et des services comme la protection juridique et l’assistance dépannage. Rappelons que le bonus récompense les bons conducteurs d’un coefficient de réduction. De son côté, le malus pénalise les mauvais conducteurs d’une majoration de prime en cas responsabilité reconnue sur plusieurs accidents.

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