Le bon coin des assurances en France

Mois : mai 2018

Caméra embarquée : Une grande utilité pour l’assurance auto

L’utilisation de la caméra embarquée est encore interdite dans certains pays, mais elle commence à se généraliser de manieuse en France. Certains assureurs comme AMAGUIZ préconisent l’installation de ce dispositif appelé aussi « Dashcam » qui peut servir de preuves matérielles pour le conducteur en cas d’accident de la route. Depuis les années 2000, cet accessoire s’est démocratisé auprès des amateurs de sport extrême. Beaucoup de motards utilisent la caméra embarquée sur route pendant leurs randonnées. Ce dispositif a trouvé une tout autre utilité pour l’assurance auto. Mais la problématique qui persiste sur l’utilisation de la caméra embarquée reste l’usage des images prises. Pour les automobilistes, la caméra embarquée a un grand intérêt pour constituer une preuve en cas d’accident de la circulation ou de verbalisation injustifiée.

Une utilisation autorisée sous certaines conditions

La caméra embarquée, aussi appelée « Dashcam », est un dispositif utilisé par les automobilistes pour filmer la route et tout ce qui se passe dans l’environnement immédiat du véhicule pendant ses trajets. Son utilisation est légale dans certains pays, et pénalement répréhensible dans d’autres. Dans certains pays comme le Luxembourg ou encore l’Autriche, l’utilisation des caméras embarquées est défendue et l’usage des images enregistrées peut entrainer de lourde sanction pénale. Dans certains pays asiatiques et en Russie, les assureurs imposent l’installation de la caméra embarquée qui se présente comme une solution pour réduire le risque de sinistre. Des études dans ces zones à forte sinistralité automobile ont prouvé que l’installation de ce dispositif permet aux automobilistes de mieux respecter les réglementations routières et d’être plus responsables au volant. En France, la dashcam est légale pour un usage personnel, mais une autorisation préalable de la préfecture est nécessaire et plus de certaines règles qui doivent être respectées par l’automobiliste. En effet, le conducteur doit indiquer clairement la présence d’une caméra embarquée sur son véhicule. Et il doit aussi respecter le droit à l’image et le droit au respect de la vie privée des usagers. Lors de la diffusion des images sur les sites d’hébergement de vidéos et les réseaux sociaux, les visages et les plaques d’immatriculation des tiers doivent être floutés selon les exigences de la CNIL.

Un intérêt croissant des assureurs pour la caméra embarquée

AMAGUIZ est le premier assureur à s’intéresser à la dashcam et d’en équiper ses clients si ces derniers le souhaitent. Cette collaboration avec la société COYOTE a déjà permis d’équiper plus de 30 000 voitures en France. L’installation d’une caméra embarquée dans sa voiture, si celle-ci est préconisée par son assureur, permet d’économiser jusqu’à 10 % sur la prime d’assurance étant donné que l’assureur peut collecter des données essentielles en cas de sinistre : analyse des causes d’un accident de la circulation, définition des différentes responsabilités, analyse du comportement du conducteur pour diminuer la sinistralité de leurs assurés, évaluation de l’indemnisation … A noter que les images enregistrées ne remplacent pas le contrat amiable, elles constituent seulement de preuve que le conducteur impliqué dans l’accident peut joindre au constat amiable. Les images enregistrées peuvent être utilisées devant les juridictions comme preuve comme le rappelle l’article 427 du Code de procédure pénale. Cependant, une preuve de caméra embarquée n’est pas irréfutable auprès du juge et des forces de l’ordre en cas d’infractions, et pourra donc entrainer une décision contraire au fait relaté par l’enregistrement.

Remises sur l’achat d’une voiture neuve et assurance auto résilié auprès des constructeurs

Tout comme l’assurance auto, le marché de l’automobile est aussi animé par la concurrence. Chaque constructeur et ses concessionnaires doivent trouver les bons moyens pour séduire les automobilistes, car ces derniers ne se basent plus uniquement sur la puissance, le confort, la consommation, la pollution ou encore la technologie embarquée pour choisir leurs prochaines voitures. Chacun peut avoir ses marques préférées, et il est possible de faire une bonne affaire sur sa nouvelle voiture sans changer de concessionnaire. La situation est aussi remarquée au niveau de l’assurance auto. Les compagnies d’assurance proposent des offres assez similaires en termes de garanties et de tarifs, les automobilistes se lancent dans la chasse aux remises. Avec la hausse de l’assurance auto résilié et du budget auto en général au cours de ces dernières années, traquer les promotions devient courant chez les automobilistes. Les constructeurs se sont adaptés à ce nouveau mode de consommation et multiplient les remises malgré l’excellente forme du marché auto en France.

Des remises importantes pour attirer de nouveaux clients

En France, le marché automobile se porte bien avec une hausse de 4,4% depuis le début de l’année jusqu’en mai dernier. Mais les constructeurs s’efforcent toujours de trouver les moyens pour conquérir de nouveaux clients. Les offres promotionnelles se multiplient comme c’est souvent le cas chez les constructeurs français. Renault et Peugeot accordent régulièrement des remises jusqu’à 20 % sur la plupart de leurs modèles. Chez Renault, les acheteurs peuvent réaliser par exemple une économie de 4 000 euros sur un Kangoo ou un Scénic, sous condition de reprise de leur ancienne voiture. Les remises vont même jusqu’à 5 000 euros sur le Koleos, le Talisman et l’Espace. Le constructeur propose aussi une assurance auto Renault qui offre des couvertures adaptées aux véhicules et aux besoins des conducteurs à un coût d’opération bien plus bas. Chez Peugeot, les remises varient fortement en fonction des modèles et peuvent atteindre des niveaux impressionnants pour les nouveaux clients de la marque : 2 200 euros sur le SUV 3008, 3 600 euros sur une berline 308, 7 000 euros sur la berline 508 et 8 000 euros sur le monospace Traveller. Chez Opel, une remise de 4 000 euros est appliquée pour l’achat d’un Astra. Chez Ford, certains modèles font l’objet d’une remise de 2 600 euros et d’une garantie étendue à trois ans. Chez Volkswagen, des rabais respectifs de 4 500 euros et 8 500 euros sont effectués sur l’achat d’une Golf et d’une Passat. Mais il est aussi possible pour les clients de négocier une décote supplémentaire (10 à 20 %).

Divers services pour faciliter le quotidien des automobilistes

A cause d’une offre nettement supérieure à la demande, les constructeurs misent actuellement sur une politique commerciale agressive. La concurrence profite bien aux consommateurs comme en témoigne la croissance du marché du neuf dans le secteur automobile. Selon un récent sondage d’AAA DATA, l’âge moyen des Français qui achètent des voitures neuves est reculé à 56 ans, contre 50 ans en 2005. Les quinquagénaires s’attachent aux concessionnaires, et il faut croire que ces derniers ne ménagent pas pour attirer davantage de nouveaux clients. A part la vente de véhicules, la majorité des concessionnaires proposent des services connexes comme le service après-vente (entretien et vente de pièces détachées), l’assurance auto et l’assistance.

Location de camping-cars entre particuliers : assurance auto « tous risques » et assistance

Le camping-car est une solution très prisée par les vacanciers pour avoir plus de liberté pendant les séjours. C’est aussi une alternative intéressante pour réduire le budget, car on n’est pas obligé de séjourner dans un hôtel et d’aller d’un restaurant à l’autre. Les vacances en camping-car séduisent de plus en plus les Français. 20 000 immatriculations de camping-car ont été enregistrées en France en 2017, soit une hausse de 8,3 % sur un an. Mais compte tenu du prix d’un camping-car neuf, 50 000 euros en moyenne, passer par la location devient inévitable. La location de camping-cars entre particuliers a actuellement le vent en poupe étant donné qu’elle est bien moins chère par rapport aux offres des professionnels. En ce qui concerne l’assurance auto, les camping-cars sont généralement couverts en tous risques par leurs propriétaires. Si ces derniers peuvent aussi laisser l’assurance à la charge des locataires. L’assurance temporaire est la plus adaptée à cette situation sachant qu’elle couvre uniquement la période pendant laquelle le camping-car est loué.

Une location beaucoup plus avantageuse

La location de camping-cars entre particuliers offre de nombreux avantages en plus de la sensation de liberté qu’elle offre aux utilisateurs pendant toute la durée des séjours. En effet, ce type de location permet de réaliser des économies financières importantes. Déjà les tarifs pratiqués par les propriétaires sont relativement moins chers que ceux du marché, environ 20 à 25 % inférieurs par rapport aux tarifs d’un professionnel de location de camping-car. De plus, les tarifs d’un professionnel augmentent souvent avec l’ajout de services complémentaires : GPS, antenne satellite, porte-vélos, siège enfant… Avec la location entre particuliers, les tarifs fixés par le propriétaire du véhicule incluent déjà les options du véhicule. Les particuliers qui louent des camping-cars auprès d’autres particuliers peuvent aussi gagner un tiers du prix sur la franchise d’assurance. Yescapa est l’une des plateformes de location de camping-cars qui connaissent actuellement un succès croissant. Ces sites de location de camping-cars et vans entre particuliers offrent une alternative intéressante et moins coûteuse pour les personnes qui aiment profiter en famille ou entre amis le plaisir du camping-car. Avoir le budget pour acheter son propre camping-car n’est pas toujours possible pour tout le monde d’autant plus que l’investissement est conséquent, alors qu’on ne roule avec que quelques semaines par an. Pour les propriétaires, ils ont la possibilité de rentabiliser leur camping-car pendant les périodes où ils ne s’en servent pas. Yescapa a donc facilité l’accès à la location entre particuliers. La plateforme compte aujourd’hui près de 160 000 membres et environ 30 000 locations, dont 6 011 locations en 2017.

Assurance d’un camping-car loué entre particuliers

Pour ce qui est de l’assurance des camping-cars en location, les propriétaires souscrivent souvent une couverture « tous risques » de manière à ce que les locataires puissent utiliser le véhicule en toute quiétude. En cas de sinistre, c’est l’assureur du propriétaire qui prend en charge tous les frais de réparation. Selon le contrat de location, la franchise peut être à la charge du locataire. C’est aussi un moyen pour le propriétaire de responsabiliser davantage le locataire sur la route et pendant toute la durée du séjour. Lorsque l’assurance auto n’est pas souscrite par le propriétaire, le locataire doit souscrire une assurance temporaire. Ce type d’assurance permet au locataire de voyager en toute tranquillité, sans être engagé durant une année entière.

Hausse du taux de croissance des contrats maladie complémentaire  et des contrats au premier euro

La souscription d’une mutuelle senior est indispensable pour rembourser le reste à charge des seniors après les soins. Les assurés peuvent choisir le niveau de remboursement et les postes de santé à renforcer pour bénéficier d’une couverture optimale en toute circonstance. Il est aussi important d’avoir une assurance maladie, car la complémentaire santé est prévue pour rembourser les frais non ou moins prise en charge par la Sécurité sociale. Une protection complémentaire santé est proposée gratuitement pour les Français : la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C). Elle est accordée pour un an et son attribution se fait sous conditions de résidence et de ressources. D’après l’étude réalisée par le fonds CMU-C, le taux de croissance des Assurances maladie complémentaire a progressé en 2017.

1,59 million de consommateurs de produits d’assurance maladie complémentaire

Depuis plusieurs années, le taux de croissance des contrats maladie complémentaire connait une continuelle progression. Selon le rapport du fonds CMU-C, ce taux est actuellement très élevé avec plus d’un million d’usagers. En effet, de plus en plus de personnes font usage de ces types de contrats au cours de ces cinq dernières années avec une hausse de 7,9 % pour l’année dernière. De 2012 à 2017, le nombre de clients des établissements d’assurances maladie complémentaire est passé de 1,01 à 1,59 million. Le taux de consommation d’une assurance maladie complémentaire est en hausse de 75,8 % en 2017, mais il est en baisse de 1,8 point par rapport en 2016 et de 24,2 points par rapport en 2015. La consommation des contrats ACS du type A, B ou C est le plus important avec 1,21 million d’usagers en une année, soit une croissance de 8,3 %. Le contrat du type A est l’assurance la moins consommée tandis que le contrat C est le plus sollicité par les Français avec 40 % des usagers. Le rapport note aussi que l’évolution du taux de croissance a engendré le développement de la TSA (Assiette de la taxe de solidarité additionnelle). L’assiette TSA a atteint un taux de croissance de 2 % en 2017, soit une trentaine de milliards d’euros environ.

Forte croissance des contrats au premier euro

Les contrats au premier euro enregistrent une forte hausse. Une grande partie des contrats au premier euro est composée de contrats classiques responsables qui ont favorisé cette performance : hausse de 3,4 %. Le rapport du fonds CMU-C précise que les principaux acteurs de la complémentaire santé rapportent beaucoup à l’assiette totale de la TSA. Parmi les 477 établissements de la complémentaire santé, les cinq meilleurs établissements ont contribué à hauteur de 40 % sur la somme totale de la hausse tandis que les cinq entités ayant enregistré des assiettes déficitaires représentent 38 % de la baisse de ce montant. La nature des contrats influence généralement les résultats. Si certains enregistre une croissance remarquable, d’autres sont en forte régression : contrats au premier euro (105,50 %), contrats agriculteurs non responsables (45,80 %), contrats classiques responsables (3,40 %), contrats IJ non-responsable (2 %), contrats classiques non responsables (1,50 %), contrats agriculteurs responsables (-6,90 %), contrats IJ responsable (-21,50 %) et contrats art. 998 CGI (-45,90 %).

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