Le bon coin des assurances en France

Catégorie : Assurance décennale Page 2 of 3

L’intérêt de l’assurance dommage-ouvrage sur la responsabilité décennale d’un constructeur

 

La loi Spinetta du 4 janvier 1978 a instauré les obligations en matière d’assurance construction en France. D’un côté, le constructeur doit souscrire une assurance pour couvrir sa responsabilité décennale. Et de l’autre, le propriétaire ou maître de l’ouvrage doit souscrire une assurance dommages-ouvrage.

L’assurance de responsabilité décennale a pour but de couvrir la responsabilité du constructeur sur les dommages qui pourraient survenir dans les dix ans après la livraison des travaux. L’assurance dommage-ouvrage permet de garantir le paiement des travaux de réparation des dommages entrant dans le cadre de la garantie décennale. Elle permet donc d’obtenir les remboursements ou l’exécution des travaux lorsque les désordres relèvent de la garantie décennale. Dans certains cas, cette assurance tient son intérêt contre les défaillances éventuelles du constructeur alors qu’il devrait assurer ses travaux pendant dix ans.

 

Avancer les frais des travaux de réparation

La mise en jeu de l’assurance dommage-ouvrage se fait sans rechercher la responsabilité décennale de l’entreprise concernée, sans discussion avec celle-ci ni de vérification de son existence. En effet, le maître de l’ouvrage s’adresse directement à son assurance dommage-ouvrage pour faire jouer la garantie. Il appartient ensuite à l’assureur en dommage-ouvrage de contacter l’assureur du constructeur pour obtenir un remboursement des frais de réparation ou d’indemnisation. En cas de revente d’un logement, l’assurance dommage-ouvrage souscrite par le premier propriétaire concerne également les acheteurs successifs au cours des dix ans suivant la livraison des travaux.

La souscription de l’assurance dommage-ouvrage se fait avant l’ouverture du chantier de manière à ce que la garantie débute dès la fin de la période de la garantie de parfait achèvement jusqu’à la fin de la période décennale. La réception du chantier marque le début de la garantie. Elle est justifiée par la signature du PV de réception par les deux parties. Ce sont les malfaçons couvertes par la garantie décennale qui sont également couvertes par la dommage-ouvrage. Cette dernière avance le dédommagement ou les frais de réparation des dommages de nature à compromettre la solidité de l’ouvrage, l’usage habituel du bâtiment, la solidité des éléments d’équipements indissociables et les effondrements causés par le vice de construction.

L’assurance dommage-ouvrage est une garantie légale obligatoire pour les maîtres de l’ouvrage au même titre que l’assurance décennale pour les maîtres d’œuvre. Les professionnels qui contreviennent à cette obligation d’assurance sont passibles de sanction pénale. Quant à l’obligation de garantie dommage-ouvrage, seule l’administration publique y échappe lorsqu’elle construit un bâtiment pour son compte.

 

Les garanties facultatives à la garantie dommage-ouvrage

Pour optimiser les couvertures apportées par l’assurance dommage-ouvrage sur la responsabilité décennale, il est intéressant de souscrire à des garanties facultatives. La garantie de bon fonctionnement couvre les dommages matériels sur les éléments d’équipement. D’autres garanties complémentaires permettent de couvrir les dommages immatériels consécutifs aux dommages matériels. Ces dommages concernent le préjudice pécuniaire suite à la privation d’un droit, la privation d’un service rendu ou la perte d’un bénéfice.

Le montant de la garantie dommage-ouvrage varie en fonction du coût total de la construction. Une revalorisation est prévue suivant l’évolution générale des coûts de construction entre la date de souscription du contrat et celle de la réparation du sinistre. Habituellement, la clause du contrat limite cette évolution à 10 % par an.

Obligation d’assurance décennale sur les travaux de carrelage

 

Le métier de carreleur nécessite la disposition d’une assurance décennale. L’exercice de cette activité est soumis à l’obligation de garantie décennale, comme telle fixée par la loi Spinetta. Rappelons que ce dispositif s’applique à l’ensemble des dommages qui sont susceptibles de compromettre la solidité de l’ouvrage ou le rendre impropre à sa destination.

 

Dans quelles conditions s’applique l’obligation d’assurance décennale pour un carreleur ?

La loi Spinetta protège les consommateurs pour les travaux de construction ou de rénovation qu’ils font entreprendre par un professionnel. Généralement, les carreleurs sont appelés pour réaliser des travaux de carrelage, de peinture ou de pose d’un parquet. Mais la garantie décennale ne s’applique que dans trois cas :

  • La pose de carrelage scellé
  • La pose du parquet qui porte atteinte à la fonctionnalité du local
  • L’installation des éléments d’isolation acoustique ou d’imperméabilisation des carrelages

La pose d’un carrelage scellé ne peut être opérée sans affecter l’ouvrage original. La pose d’un parquet relève de la garantie décennale lorsque les travaux portent atteinte à la fonctionnalité du local. C’est notamment le cas lors du décollement de lattes. La FFSA précise que les travaux de peinture confiés à un carreleur ne sont pas soumis à cette obligation d’assurance. Ces travaux comprennent généralement la réalisation de l’isolation thermique ou acoustique et la mise en place des revêtements souples. Le désordre esthétique ne rentre pas dans le dispositif propre à la garantie décennale. Le maître de l’ouvrage devra faire jouer la responsabilité civile du constructeur. Dans certains cas, l’expertise ne relève qu’un désordre partiel, c’est-à-dire des défauts apparents sur certains carreaux. Il est préférable de demander au carreleur une réparation partielle, plutôt que se lancer dans une longue bataille juridique, dont l’issue est encore incertaine.

 

Ce que disent les jurisprudences sur la garantie décennale carreleur

De nombreux arrêts ont été rendus ces dernières années lors de litiges entre carreleurs et maîtres de l’ouvrage. L’appréciation de la justice a été faite au cas par cas de façon subjective. Et régulièrement, il a été constaté que les défauts de carrelage rendaient le bien impropre à sa destination.

Dans le jugement de la Cour d’appel, Chambre civile 1, le 9 mai 2007 (R.G. n° 06/00575) à Agen, les défauts du carrelage posé dans un entrepôt ont été jugés comme un désordre de nature décennale. Le choix du carrelage en question répondait à des impératifs de production et de faciliter de nettoyage, ce qui lui a rendu impropre à la destination de l’entrepôt. Ce jugement ses base sur des arguments purement pratiques et non pas esthétiques.

Dans un autre jugement de la Cour de cassation, chambre civile 3, le 13 février 2013 (pourvoir n°12-12016), le juge n’a pas retenu la responsabilité décennale du carreleur malgré de nombreux défauts de carrelage constaté et expertisé dans un centre commercial. L’expertise confirmait les défauts étaient imputables aux différents corps de métiers ayant intervenu sur le chantier, car le carrelage était effectivement inadapté à sa destination (fortes charges, machines) et la mise en œuvre présentait des défauts (qualité du mortier, temps de séchage). Selon la Cour de cassation, cela ne représente pas un désordre de nature décennale. Le désordre n’avait pas rendu le bien impropre à sa destination puisque la surface commerciale est restée ouverte en permanence.

Assurance décennale : L’assurance obligatoire et complémentaire dans la maîtrise d’œuvre

Le contrat de maîtrise est un contrat de louage d’ouvrage confié par le maître de l’ouvrage à un professionnel. Il peut s’agir d’un architecte, ingénieur, bureau d’études ou économiste. Un maître d’œuvre peut donc intervenir à titre libéral ou en société. Selon la mission que le maître de l’ouvrage lui a confiée, le maître d’œuvre peut prendre en charge la conception du projet et/ou la direction des travaux. Le maître d’œuvre a donc des obligations envers le donneur d’ordre pour la bonne exécution des travaux. Pour couvrir les désordres qui pourraient survenir après la livraison des travaux, la souscription d’une assurance décennale est obligatoire pour tous les constructeurs, y compris le maître d’œuvre.

Différents contrats de maîtrise d’œuvre selon la mission confiée

Les différentes missions confiées à un maître d’œuvre peuvent faire l’objet de différents contrats qui peuvent être confiés à un seul ou à plusieurs professionnels : le contrat de maîtrise d’œuvre architecturale, le contrat partiel d’architecture, le contrat de maîtrise d’œuvre technique et le contrat de maîtrise d’œuvre économique. Les obligations du maître varient donc en fonction de sa mission comme telle précisée dans le contrat. Les dommages sont moins fréquents en construction,mais les conséquences sont souvent très lourdes financièrement.

Obligation d’assurance décennale

Contrairement pour les architectes, la responsabilité décennale est l’obligation légale d’assurance pour les maîtres d’ouvrage. Pour les architectes, la loi les oblige à souscrire une série d’assurance pour couvrir l’ensemble de leurs responsabilités : la garantie de bon fonctionnement, la garantie décennale, la responsabilité contractuelle de droit commun et la responsabilité civile à l’égard des tiers (RCT). La responsabilité de droit commun permet par exemple de couvrir les défauts de conformité et les dommages intermédiaires. Le poids financier de la responsabilité de droit commun est aussi élevé que celui de la responsabilité civile décennale. La garantie décennale permet de couvrir le paiement des dommages graves qui ont affecté l’ouvrage après sa réception. Le fondement de la responsabilité civile du maître d’œuvre et tout autre constructeur repose sur les articles 1792 et 1792-2 du Code civil. Dans le cas des travaux de rénovation, la garantie décennale couvre les dommages graves sur un ouvrage existant lorsque celui-ci est incorporé dans l’ouvrage neuf et devient techniquement indivisible.

Les principales garanties complémentaires

En plus de la garantie décennale, il existe diverses garanties complémentaires dont la souscription peut être indispensable pour assurer la pérennité de l’activité du maître d’œuvre. La garantie biennale couvre par exemple le bon fonctionnement des éléments d’équipements dissociables de l’ouvrage. La garantie des dommages immatériels couvre les dommages consécutifs à un désordre de nature décennale qui pourrait affecter l’ouvrage après réception. La garantie des dommages aux existants est consécutive aux ouvrages neufs, ceux qui ne sont pas couverts par la garantie décennale. Et enfin la garantie des sous-traitants qui intervient lorsque le maître d’œuvre agit en qualité de sous-traitant d’un constructeur. La garantie décennale ne s’applique pas à ce dernier.

Quel tarif pour la souscription d’une assurance décennale ?

Pour déterminer le montant de la prime d’assurance décennale qu’un professionnel devra acquitter, la compagnie d’assurance s’appuie sur plusieurs critères. Le prestataire contacté doit prendre en considération des éléments bien précis. La nature de l’activité principale exercée est le premier élément que les assureurs prennent en considération pour fixer le prix d’une garantie décennale. En effet, certains métiers sont plus risqués que d’autres. La prime d’une garantie décennale électricien est ainsi moins importante que celle d’une entreprise spécialisée dans la maçonnerie et le gros œuvre. Le chiffre d’affaires réalisé et la taille de l’entreprise (EURL, SA, SARL…) représentent un autre élément important dans le calcul du prix. Plus le CA de l’entreprise et l’effectif des salariés sont conséquents, plus l’entreprise est exposée à des risques plus élevés. Le montant de la prime évolue donc en conséquence. La raison est qu’une grande entreprise est en mesure de prendre en charge plusieurs chantiers par rapport à un artisan ayant un budget limité. Les procédés mis en œuvre déterminent aussi le prix étant donné que certaines techniques de construction sont plus risquées que d’autres. Quant au niveau d’expérience et de compétences, une entreprise ayant plusieurs années d’expérience sans passif négatif avec d’autres assureurs bénéficiera de cotisations moins élevées. Et enfin le lieu ou la ville où le professionnel exerce son activité influence le prix de l’assurance à cause de la hausse de la sinistralité historique dans certaines régions.

Exemple de prix garantie décennale en fonction de l’activité

Selon les paramètres retenus plus haut, le prix moyen d’une assurance décennale varie selon l’activité de l’artisan et le niveau d’implication de celle-ci dans l’ouvrage : plombier / chauffagiste (1 600 € par an), maçonnerie générale carrelage plâtrerie VRD (2 000 € par an), peintre (1 200 € par an), carreleur / pose matériaux dures / chape (1 600 € par an), façadier / bardage extérieur / isolation extérieure (3 000 € par an), étancheur toiture terrasse  (5 000 € par an), terrassier / terrassement  (2 000 € par an), poseur de cuisine / salle de bain (1 300 € par an), menuiserie extérieure / intérieure (1 500 € par an), plaquiste / plâtrerie / isolation (1 300 € par an), électricien (1 250 € par an) et couvreur/ couverture (2 000 € par an).

Exemple de prix garantie décennale en fonction du CA

Dans la pratique, le tarif décennal d’un professionnel du bâtiment, y compris les poseurs des équipements indissociables à l’ouvrage, se calcule principalement selon son chiffre d’affaires. Pour la maçonnerie, le tarif décennal est autour de 2 000 € (auto-entrepreneur), 4 500 € (CA de 250 000 €) et 5 000 € (CA de 400 000 €). Pour l’électricité, le tarif décennal est autour de 830 € (auto-entrepreneur), 1 500 € (CA de 150 000 €) et 4 500 € (CA de 400 000 €). Pour la plomberie, le tarif decennale est autour de 1 300 € (auto-entrepreneur), 1 700 € (CA de 150 000 €) et 4 500 € (CA de 400 000 €). Pour l’entrepreneur général, le tarif décennal est autour de 7 500 € (CA de 200 000 €), 11 000 € (CA de 500 000 €) et 16 000 € (CA de 1 500 000 €).

Assurance décennale, une des assurances nécessaires pour couvrir les auto-entrepreneurs

Le statut d’auto-entrepreneur touche actuellement de plus en plus de métiers. Toutefois, les travailleurs indépendants n’ont pas accès aux mêmes droits ni les mêmes protections que les salariés. Souvent délaissés par les assureurs, les auto-entrepreneurs ne bénéficient que d’une protection sociale de base assez basse, un faible niveau de protection en cas de perte d’activité et une responsabilité personnelle engagée de dommages subis dans le cadre de cette activité. Parmi ces responsabilités, il y a celle qui est obligatoire telle que l’assurance décennale, tandis que d’autres sont facultatives et proposées par les assureurs pour optimiser la couverture professionnelle de l’auto-entrepreneur.

Forte augmentation de la création d’entreprises en France

En France, la création d’entreprises est à son plus haut niveau avec près de 600 000 entreprises créées en 2017. Les auto-entreprises et les entreprises individuelles classiques ont particulièrement soutenu cette croissance avec une hausse respective de 9 % et 6 %. Mais il faut croire que la protection des activités d’auto-entrepreneurs est précaire. En effet, ces professionnels sont souvent laissés pour compte et oubliés par les assureurs alors que l’exercice de leur activité exige une attestation d’assurance responsabilité civile professionnelle. En effet, les clients en demandent de plus en plus régulière aux auto-entrepreneurs l’existence de ce document avant de collaborer avec eux. Il est judicieux pour tous les auto-entrepreneurs de chercher à couvrir cette prise de risque en recherchant des solutions adaptées à leurs besoins et à leurs budgets. Dans le cas de la garantie décennale, la présentation de l’attestation de cette assurance avant le début des travaux est obligatoire pour tous les entreprises et corps de métier qui seront amenés à travailler de manière individuelle sur le chantier. L’assurance décennale est obligatoire dans le Bâtiment, autant pour les travaux de construction dans le neuf que pour la rénovation, selon l’article L241-1 du Code des assurances. Elle est souvent plus chère et implique une collaboration avec le meilleur assureur pour accompagner ses activités pendant ces 10 années.

Une couverture professionnelle souvent négligée

L’assurance de responsabilité professionnelle est une garantie bien connue par les entrepreneurs malgré qu’elle est parfois délaissée ou oubliée par les auto-entrepreneurs alors que les risques sont relativement importants dans leurs activités. En effet, les auto-entrepreneurs sont susceptibles de commettre des erreurs, et créer des dommages et litiges pouvant porter préjudice aux clients. Ils existent aussi des dommages qui pourraient se produire indépendamment de la volonté de l’auto-entrepreneur : perte de données, dommages sur le matériel, envoi d’un livrable au mauvais client… Pour les auto-entreprises ayant un budget plus petit, les conséquences sont souvent redoutables comme elles seront contraintes de réparer les dommages ou indemniser les victimes de leur propre compte. Heureusement que la plupart des assureurs proposent une assurance responsabilité civile professionnelle pour pallier ces risques. De nombreuses offres s’adressent aux Indépendants, dont la responsabilité civile professionnelle (RC Pro) qui se présente comme la première solution de protection contre les sinistres qui pourraient survenir dans le cadre de l’exercice de ses activités. Les assureurs proposent une assurance RC Pro à la fois simple et accessible à tous à travers de différentes formules couvrant toutes les activités et à des tarifs ultra-compétitifs.

La garantie décennale, un des avantages offerts par la construction neuve

L’accession à l’immobilier est un projet que beaucoup de personnes se sont fixées pour avoir son « chez-soi ». Trois possibilités s’offrent au futur propriétaire d’un bien immobilier : acheter un logement en VEFA, rénover un logement ancien ou faire construire une maison. La rénovation d’une maison ancienne est sans doute la solution la moins onéreuse lorsqu’on ne souhaite pas apporter des aménagements sur la structure porteuse.

Devis rc décennale

Le coût des travaux peut être très élève si le projet de rénovation touche impliquent de gros œuvre. Acheter un logement en VEFA et faire construire une maison sont deux options intéressantes pour acquérir un logement neuf. Mais se lancer dans une construction neuve représente un investissement intéressant pour les primo-accédants, car il permet de bénéficier du confort, du respect des normes, de l’économie d’énergie, de la fiscalité avantageuse, du meilleur agencement selon ses besoins et des plusieurs garanties, dont la garantie décennale.

Confort et économie d’énergie

La construction d’une maison par un entrepreneur est la meilleure solution pour accroitre le confort thermique et phonique en fonction de ses attentes. Toutes les constructions depuis janvier 2013 doivent respecter la réglementation thermique RT 2012. Une maison neuve assure donc des économies d’énergie et un meilleur confort thermique.

Par rapport à une maison ancienne, une construction neuve permet d’économiser sur sa facture de chauffage. La norme RT 2012 impose l’installation d’au moins un équipement qui fonctionne à l’énergie renouvelable. Selon ses attentes en termes d’économie d’énergie, le futur propriétaire peut faire construire une « maison passive » avec des isolations renforcées pour répondre aux normes des bâtiments à basse consommation (BBC).

Bien plus de garanties dans le neuf

Se lancer dans le neuf par l’intermédiaire d’un constructeur ou un professionnel de la construction permet de couvrir son investissement jusqu’à ce que l’ouvrage soit conforme au plan, matériaux utilisés, etc.

Le maître de l’ouvrage peut bénéficier de diverses garanties : biennale, décennale, parfait achèvement, dommage-ouvrage, livraison à cout et délai convenu.

La garantie biennale est un contrat obligatoire d’une durée de 2 ans pour tous les constructeurs afin de couvrir tous les problèmes concernant les éléments d’équipements de la construction qui ne relève pas de la garantie décennale.

Devis rc décennale

Assurance rc décennale

La garantie décennale couvre les tous les problèmes liés au bâti et qui pourrais compromettre la solidité de la construction ou la rendre impropre à son usage d’habitation pendant une durée de 10 ans après la réception des travaux. La garantie décennale est obligatoire pour les constructeurs et les tous les corps de métier qui interviennent dans la construction.

Cette assurance ne couvre pas les défauts d’ordre esthétique. La garantie de parfait achèvement oblige la réparation de tous les désordres et malfaçons signalés par le maître de l’ouvrage lors de la remise des clés pendant une durée de 1 an. La garantie dommage-ouvrage est souscrite par le maître de l’ouvrage pour couvrir le remboursement des frais de réparation des dommages relevant de la garantie décennale. La garantie de livraison à cout et délai prévu permet de garantir le respect des termes fixés dans le contrat. Ces différentes garanties assurent la tranquillité du propriétaire après la livraison de la maison.

Une fiscalité avantageuse

La construction d’une maison permet de bénéficier sous certaines conditions d’un prêt à taux zéro et d’une exonération totale ou partielle de taxe foncière pendant une période de 2 ans.

La garantie  décennale dans la construction, rénovation et extension de bâtiment

Les professionnels du bâtiment et les artisans œuvrant dans la construction connaissent tous l’existence de l’assurance décennale, mais peu de professionnels prennent en compte son intérêt pour leurs entreprises et la portée de sa couverture. Rappelons que la garantie décennale est une assurance sur la responsabilité civile du constructeur pour prendre en charge la réparation des dommages liés à la solidité de l’ouvrage ou le rendant impropre à sa destination. La couverture de la garantie décennale s’étend sur une période de 10 ans après réception des travaux. L’assurance responsabilité civile décennale est obligatoire pour les professionnels de la construction, conformément à la loi Spinetta du 4 janvier 1978. Sont concernés par cette assurance obligatoire : les architectes, les artisans dans le bâtiment (maçons, plombier…), les couvreurs, les charpentiers, les maîtres d’œuvre, les bureaux d’études, les promoteurs immobiliers… Tous les métiers intervenant dans les travaux de construction sont ainsi concernés. La souscription de la garantie décennale doit être réalisée avant l’ouverture du chantier. Le constructeur est tenu de présenter son certificat de sa souscription au maître d’ouvrage (le client ou la personne propriétaire de la construction). A noter que la loi Spinetta s’adresse également aux maîtres d’ouvrage en les obligeant à souscrire une assurance dommages ouvrage. Cette garantie leur permet de recevoir plus rapidement une indemnisation avant même que la responsabilité du professionnel de la construction soit prouvée. En effet, le déclenchement de l’indemnisation est basé sur une simple présomption de responsabilité.

La responsabilité du constructeur

A l’ouverture du chantier, le constructeur s’engage à livrer le bâtiment selon les normes obligatoires, avec tous les travaux de gros œuvre prévus dans le contrat, contre les malfaçons du sol, les vices et autres usures en dehors de l’utilisation normale du bâtiment. Le constructeur doit également livrer le bâtiment sans erreur de construction qui, pendant la durée du chantier et après sa livraison, pourrait engendrer des dommages corporels ou matériels au maître d’ouvrage, aux employés et aux tiers.

Prise en charge les frais de réparation des dommages liés aux malfaçons et vices de construction

Dans le cas de la garantie décennale, l’assureur du constructeur prend en charge les frais de réparation du dommage causé au maître d’ouvrage lorsque la responsabilité de son assuré est engagée. La garantie décennale concerne la construction, mais aussi les travaux de rénovation ou d’extension de bâtiment. Les dommages et les malfaçons liés à l’acte de construction sont couverts par la garantie de responsabilité décennale du constructeur pendant 10 ans lorsqu’ils compromettent la solidité du bâtiment, rendent l’ouvrage impropre à sa destination ou encore affectent un élément indispensable à la viabilité de l’ouvrage (fondations, ossature…). Sans une couverture spécifique, le constructeur à l’origine du dommage devra assumer la réparation des dommages à ses frais. Avec une garantie décennale maison, les frais liés aux travaux sont couverts par l’assurance après expertise. Avec cette expertise, l’assureur permet de déterminer si la responsabilité du constructeur est mise en jeu, un simple défaut esthétique, ou plutôt une utilisation anormale de l’ouvrage. Certains contrats peuvent aussi proposer des garanties étendues et particulièrement intéressantes pour les constructeurs, à l’exemple de la garantie de bon fonctionnement, la garantie des existants, la garantie pour les dommages immatériels…

L’importance de la demande de devis de garantie décennale avant de choisir un assureur

Lorsqu’on veut faire réaliser des travaux de construction ou de rénovation sur un bien immobilier ancien, il convient de faire appel à un professionnel. L’intervention d’un constructeur qualifié permet d’assurer la qualité des travaux, mais même les travaux réalisés par un professionnel ne sont pas à l’abri d’une malfaçon ou d’un vice de construction. Pour garantir leurs prestations, les constructeurs souscrivent une assurance professionnelle, dont la responsabilité de garantie décennale. Cette dernière est obligatoire pour tous les intervenants dans les travaux de bâtiment. En effet, l’assurance décennale a un coût même si le montant varie en fonction du constructeur, plus précisément sur son chiffre d’affaires, sa qualification, la technique mis en œuvre, le chantier et l’activité principale. Pour un artisan par exemple, le montant de la garantie est entre 2 000 et 5 000 euros. Pour les entreprises de construction qui interviennent sur plusieurs chantiers, le coût de l’assurance peut être compris entre 7 500 et 16 000 euros. La demande de devis devient incontournable pour connaitre le tarif des différents assureurs et trouver le plus attractif comme la souscription de cette garantie est obligatoire. Tous les comparateurs permettent de recevoir différents devis en seulement quelques clics. Pour s’assurer que les devis proposés par les comparateurs correspondent exactement au besoin des constructeurs, il est conseillé de donner les bonnes informations au moment de remplir le formulaire.

Une garantie obligatoire, mais indispensable

Comme son nom l’indique, la garantie est une assurance d’une couverture de 10 à compter de la réception des travaux par le maître d’œuvre. Tous les professionnels du bâtiment sont tenus de souscrire une assurance comprenant au minimum la garantie décennale. Ils peuvent aussi ajouter une assurance de responsabilité professionnelle pour couvrir leur responsabilité en cas de dommages causés au tiers pendant les travaux sur le chantier. Pour la garantie décennale plus particulièrement, elle permet de prendre en charge les coûts de réparations et de malfaçons qui pourraient affecter la construction. L’article 1792 du Code civil définit les types de travaux pris en charge par une garantie décennale. Le contrat proposé dans le cadre d’une garantie décennale ne couvre que les ouvrages immobiliers et les travaux de construction qui sont destinés pour l’habitation, sont donc exclus de ce contrat les travaux publics. Cette garantie est souvent associée aux travaux de construction, mais elle est aussi appliquée dans d’autres travaux comme la rénovation, le ravalement, l’extension, l’aménagement d’intérieur ou encore l’installation des équipements lorsque les travaux sont indivisibles du gros œuvre. Les travaux portant sur l’esthétique et les ouvrants (portes, fenêtres …) de la maison ne sont pas concernés sauf s’ils sont indissociables aux travaux réalisés. La couverture de la garantie décennale porte sur tous les dommages pouvant mettre en danger la solidité de l’ouvrage ou altérer les éléments de la construction après les travaux entrepris. L’ouvrage est considéré comme impropre à sa destination, c’est-à-dire inhabitable dans le cas d’un logement. Les dommages courants qui mettent en jeu la responsabilité de garantie décennale du constructeur sont le défaut d’étanchéité, les fissures ou encore l’affaissement d’un plancher.

Responsabilités et garanties du constructeur après réception des travaux

Les constructeurs restent responsables après la réception des travaux au cas où le maître d’ouvrage ou l’acquéreur constate des malfaçons sur les travaux de construction réalisés. La réception est un acte important par lequel le maître d’ouvrage accepte l’ouvrage en présence du constructeur. La réception de l’ouvrage peut se faire avec ou sans réserve sous forme de procès-verbal amiable ou jugement signé par les constructeurs et le maître de l’ouvrage eux-mêmes ou leurs représentants. La réception est habituellement présentée en un écrit pour confirmer l’acceptation de l’ouvrage bien que cette formalité est non obligatoire. Ce qui fait que la prise de possession des lieux ou encore le paiement des travaux ne peut être automatiquement assimilé à une réception de l’ouvrage. Il faut pour cela que le maître ou acquéreur de l’ouvrage accepte l’ouvrage comme terminé. Cette réception de travaux implique le transfert de garde de l’ouvrage entre le constructeur et le maître de l’ouvrage. A partir de ce moment, l’assurance de la responsabilité civile exploitation du constructeur n’est plus engagée en cas de dommages apparents non signalés. D’autres garanties, regroupées dans l’assurance de la responsabilité civile après travaux, prennent le relai après la réception des travaux pour réparer les dommages constatés par le propriétaire. Après la réception des travaux avec ou sans réserve, le constructeur est tenu par trois types de garanties limitées dans le temps : la garantie de parfait achèvement, la garantie de bon fonctionnement et la responsabilité civile décennale. C’est à partir de la date de réception des travaux que les délais légaux des responsabilités du constructeur et ses garanties d’assurance commencent.

Les garanties après réception de travaux

La garantie de parfait achèvement couvre les frais de réparation des désordres signalés par le maître d’ouvrage pendant un an qui suit la réception. La garantie de bon fonctionnement permet à l’assuré d’être couvrir sur une période de deux ans sur la réparation des éléments d’équipement dissociables à l’ouvrage (radiateurs électriques, climatisation …) lorsque leur détérioration ne porte atteinte à la solidité ou encore à la destination de l’ouvrage. Les assurances de la garantie de parfait achèvement et de la garantie de bon fonctionnement sont facultatives, mais leur souscription est vivement recommandée. La troisième garantie après réception des travaux est la responsabilité civile décennale qui permet de couvrir la responsabilité du constructeur pendant dix ans après la réception des travaux en cas de dommages qui pourraient compromettre la solidité de l’ouvrage, affecter la solidité d’un des éléments indissociables ou rendre l’ouvrage impropre à sa destination. Un élément est qualifié d’indissociable à l’ouvrage lorsque sa dépose, son démontage ou encore son remplacement ne peut pas être effectué sans détérioration ou enlèvement de matière de l’ouvrage. Ces dommages ne permettent pas à l’ouvrage de remplir la fonction à laquelle il est destiné. La loi oblige les constructeurs, artisans, techniciens et vendeurs de bien immobilier à souscrire une assurance éponyme pour couvrir la responsabilité civile décennale. L’assurance prend en charge les frais de réparation et demande un remboursement auprès de l’assuré lorsque sa responsabilité décennale est engagée.

Réaliser des travaux de rénovation : les assurances nécessaires en plus de la garantie décennale

La rénovation est couverte par la garantie décennale obligatoire de l’entreprise de construction à qui les travaux ont été confiés. Fuite de toiture, mur fissuré, fuite de robinetterie et problème d’étanchéité sont des travaux de rénovation qui nécessitent un contrat d’assurance pour apporter des garanties sur la bonne exécution des travaux et des réparations. La première chose à faire pour les travaux de rénovation est de les confier à des professionnels ayant les compétences nécessaires et d’éviter les auto-entrepreneurs ne disposant pas de statut légal ni d’une assurance décennale. Le mieux est de toujours demander l’assurance responsabilité décennale du constructeur avant le début du chantier. Si la garantie décennale est une obligation des constructeurs, certaines garanties doivent être souscrites par le constructeur, quitte à être incontournables pour couvrir les malfaçons dans un délai convenu avec le maître d’ouvrage : la garantie de parfait achèvement, la garantie des équipements et la garantie décennale. Après les travaux de rénovation, comme pour les travaux de construction d’ailleurs, le maître d’ouvrage doit faire une visite du chantier pour vérifier la conformité de la réalisation par rapport aux attentes. En cas de constatation d’erreurs ou de malfaçons, le maître d’œuvre doit immédiatement émettre des réserves. L’entrepreneur est tenu de remettre les choses en état selon les travaux couverts par ces différentes garanties.

Les différentes garanties pour les travaux de rénovation

La garantie de parfait achèvement est stipulée dans l’article 1792.6 du Code civil. Elle couvre tous les défauts pendant une période d’un an : peinture cloquée, porte coincée, fuite de toiture … Selon l’article 1792.3 du Code civil, la garantie des équipements concerne la couverture des équipements pouvant être démontés sans modification des gros œuvres. C’est notamment le cas des problèmes constatés sur la chaudière, la robinetterie ou encore les volets roulants. Le maître d’ouvrage peut faire jouer cette garantie pendant une période de deux ans. Le maître d’œuvre peut faire jouer ces garanties en informant l’entrepreneur immédiatement par lettre recommandée avec accusé de réception. L’entrepreneur doit intervenir, remplacer ou réparer les travaux. Les dispositions de la garantie décennale sont énoncées dans les articles 1792, 1792.2 et 2270 du Code civil. La garantie décennale couvre les malfaçons qui apparaissent dans les dix ans suivant la livraison de l’ouvrage et présentent des caractères pouvant empêcher son utilisation normale après les travaux de rénovation entrepris. C’est le cas lorsque les dommages, tels que l’affaissement d’un mur ou encore l’effondrement de la charpente, compromettent la solidité du bâtiment. C’est également le cas lorsque les dommages rendent la construction impropre à sa destination. Les dommages constatés sur les équipements indissociables du gros œuvre sont également couverts par l’assurance responsabilité décennale du constructeur. Lorsque ces dommages couverts par la garantie décennale sont constatés, le maître d’œuvre doit avertir le constructeur pour demander réparation. La souscription d’une assurance dommage-ouvrage est aussi intéressante pour le maître d’œuvre afin de percevoir les indemnisations nécessaires pour réaliser les réparations sans attendre sans attendre que les responsabilités du constructeur soient confirmées. Dans ce cas-là, il faut prévenir immédiatement son assureur par lettre recommandée avec accusé de réception.

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