Certains automobilistes peuvent penser parfois que l’assurance auto est discriminatoire, mais c’est plutôt un moyen pour les assureurs d’inciter un bon comportement chez les conducteurs. C’est entre autres une manière de réduire le risque à couvrir et de maîtriser l’indemnisation des sinistres. Les conducteurs sont différents de par leurs profils. On distingue le bon conducteur du mauvais conducteur. Ce dernier se caractérise par un nombre de sinistres plus élevé que la moyenne et un comportement souvent classé « à risque ». Cette différenciation établie par les assureurs se ressent surtout lorsque l’assuré devra payer ses cotisations. En adoptant une conduite responsable, l’assuré paie une prime moins chère.

Une obligation d’assurance pour tous les automobilistes

Un conducteur tenu de payer des cotisations en échange de la couverture d‘assurance qui lui est proposé par son assureur. La garantie minimum est la responsabilité civile, mais l’assuré peut modifier l’étendue de son contrat en fonction de l’utilisation du véhicule et du niveau de couverture attendue. L’assuré n’est pas tranquille pour autant, son assureur est en droit de modifier la prime en fonction de son comportement au volant. L’assuré peut toutefois refuser cette revision à la hausse de sa prime d’assurance et décide de changer d’assureur. Cette démarche a été facilitée par l’entrée en vigueur de la loi Hamon.

Comment devenir un bon conducteur ?

Pour devenir un bon conducteur, l’assuré doit veiller à ce que son coefficient de réduction majoration aussi appelée « bonus-malus » soit le plus bas possible. A la souscription de son premier contrat d’assurance auto, le conducteur profite d’un coefficient de 1. Au bout de 13 années de bonne conduite, ce qui n’est pas toujours évident selon certains conducteurs, le coefficient peut atteindre un coefficient de 0,50. Il faut croire que les assureurs adorent ce profil « bon conducteur » qui est beaucoup moins coûteux en matière d’indemnisation. En cas d’accident responsable, le coefficient augmente tandis que la prime est à chaque fois majorée de 25 %. Le plafond est fixé à un coefficient de 3,5. A l’inverse pour chaque année vécue sans sinistre, l’assureur obtient 5 % de réduction l’année d’après. L’enchainement de sinistres, le non-respect du code de la route, l’excès de vitesse, la conduite sous l’emprise d’alcool ou de stupéfiants, autant de situations qui pourraient dégrader le profil du conducteur. Cela coûtera plus cher à l’assuré au moment de s’acquitter des primes.

Assurance au tiers, la formule la moins chère

Comme on n’est jamais à l’abri d’un sinistre sur la route, même en restant prudent, le choix de son assurance automobile ne s’improvise pas. Plusieurs comparateurs d’assurance automobile en ligne peuvent fournir une liste non exhaustive d’assurance selon les besoins du conducteur, son budget et le niveau de couverture souhaitée. La formule au tiers est la moins chère, mais sa couverture est limitée à la responsabilité civile du conducteur pour les dommages corporels et matériels causés à autrui. Les dommages subis ne sont pas couverts par cette garantie. La formule au tiers est donc intéressante pour les assurés disposant d’un budget limité ou d’un véhicule de faible valeur.