Depuis la construction d’une maison jusqu’à son habitation, une série d’assurance est proposée par les compagnies d’assurance pour couvrir le propriétaire des sinistres qui pourraient survenir indépendamment de lui. Dès le debut du chantier, la souscription d’une assurance dommage-ouvrage est obligatoire pour couvrir les dommages relevant de la garantie décennale du constructeur. Une fois que la maison est habitable, la souscription d’une assurance habitation est nécessaire, voire même obligatoire, dans certains cas. En optant pour une assurance multirisque habitation, l’occupant bénéficie d’une couverture optimale en cas de sinistre. C’est notamment le cas de la couverture des meubles (appareils électriques et ménagers, les vêtements, tables…) et des objets personnels, une garantie qui est souvent oubliée puisqu’on est dans la plupart des cas focalisé sur les garanties courantes contre l’incendie, le dégât des eaux ou encore la catastrophe naturelle. En cas de sinistres sur les meubles et objets personnels assurés, l’assureur indemnise les dommages selon la formule d’indemnisation choisie : valeur d’usage, valeur à neuf ou de rééquipèrent à neuf. Chacun de ces trois modes d’indemnisation n’a pas le même coût, ce qui fait que la prime d’assurance peut être impactée fortement. L’indemnisation selon la valeur à neuf et le rééquipèrent à neuf font souvent grimper la prime d’assurance de 10 à 20 %.

Indemnisation selon la valeur d’usage

Une indemnisation selon la valeur d’usage est la formule la moins chère, mais le propriétaire doit savoir que la vétusté des biens assurés au moment du sinistre aura un impact sur le montant du remboursement. Pour calculer l’indemnisation des biens sinistrés selon leur valeur d’usage au jour du sinistre, l’assureur déduit le taux de vétusté (calculer par année ou par mois) de la valeur du bien neuf.

Indemnisation selon la valeur à neuf

Aussi intéressante soit elle, l’indemnisation selon la valeur à neuf n’indemnise pas à 100 % les biens sinistrés que sous certaines conditions. Le remboursement est calculé selon le prix du bien neuf au jour du sinistre et le coefficient de vétusté des biens. Selon le contrat, une indemnisation intégrale n’est possible que si le taux de vétusté est en dessous de 20 à 30 %. Toutefois, il existe des contrats proposant une indemnisation valeur à neuf illimité, c’est-à-dire sans distinction d’âge ou de type de bien alors que la plupart fixent des limites dans le temps à la valeur à neuf selon les biens assurés : 5 à 10 ans d’ancienneté pour les électroménagers, 2 à 3 ans pour des électronique de loisir (matériel informatique, hi-fi…). Passée ces limites, le taux de vétusté sera introduit dans le calcul du montant de l’indemnisation.

Le rééquipèrent à neuf

Le rééquipement à neuf est la formule la plus chère étant donné l’indemnisation est basée sur la valeur égale à celle du remplacement à l‘identique et qu’elle ne prend pas en compte la vétusté du bien au moment du sinistre. Cependant, des limites dans le temps peuvent être appliquées par type de biens.